Sauvé du naufrage grâce à une intervention de l’au-delà
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Sauvé du naufrage grâce à une intervention de l’au-delà
Voici maintenant la voix mystérieuse d’un père mort qui sauve la vie de son fils et de son équipage marin. La Filosofia della Scienza, de Palerme, a publié la lettre suivante, adressée de Civita Vecchia, le 27 février 1911, au directeur de cette Revue.
« Tous mes ancêtres ont été des hommes de mer. Mon père a succédé au sien en prenant le commandement du brick Notre-Dame-de-Grâce, à Marseille. C’était en 1837. Il partit de là pour Brindisi avec un chargement de grains. La navigation était alors beaucoup plus difficile qu’aujourd’hui, à cause des pirates d’une part et, d’autre part, parce que les côtes n’avaient pas de phares, seulement, par-ci, par-là quelques lanternes.
« On était arrivé vers Brindisi par une nuit noire et par une tempête. Le brigantin allait au lof ; mon père se trouvait sur l’avant du navire, s’efforçant de chercher quelque vague lumière lui indiquant le port. Le vent soufflait impétueusement, les ondes, avec un bruit d’enfer, secouaient le navire par intervalles en le couvrant d’écume et en flagellant ses flancs ; les roulements du tonnerre succédaient aux lueurs des éclairs. L’intensité de la tempête augmentait sans cesse, le moment était critique.
« Tout à coup, une voix crie avec force :
-Capitaine, capitaine ! Venez ! Venez tout de suite !
« Ne sachant ce qui arrivait, mon père se précipita à la poupe d’où la voix continuait à appeler.
-Qu’est-ce ? demande-t-il au timonier qui, étourdi et tremblant, balbutie :
-Vous n’entendez pas ? Vous n’entendez pas la voix qui depuis plusieurs minutes répète puggia, puggia* ?
-La voix ? Quelle voix ? C’est la pluie qui te fait entendre des voix imaginaires ou le sifflement du vent qui te trompe. Je n’entends rien.
« Mais il n’avait pas terminé de parler qu’en effet, une voix provenant du gouvernail (du moins, c’est de là qu’elle semblait venir) répéta d’un ton de commandement : Puggia, puggia, puggia !
« Stupéfait, n’en croyant pas ses oreilles, mon père s’approcha du lieu d’où ce cri paraissait venir, tourna autour, observa tous les recoins de la poupe, mais ne découvrant rien et croyant être lui aussi victime d’une hallucination sensorielle, il dit au timonier :
-Mais il n’y a personne… tout l’équipage est à la proue.
« Alors, la voix, plus claire et plus vibrante, répéta le commandement. C’est alors que mon père put non seulement entendre distinctement, mais encore fut à même de reconnaître en elle le timbre, la cadence et le ton même de la voix de son père, voix qui lui était bien familière, puisqu’il avait navigué avec lui dès l’âge de 9 ans.
« Fasciné, poussé à son tour par une force irrésistible et incompréhensible, il cria l’ordre d’appuyer, et prenant la barre du gouvernail des mains du timonier, il exécuta la manœuvre lui-même, tandis que l’équipage à son tour relâchait les écoutes et les vergues du côté opposé au vent.
« Le brick ayant pris le vent plus en plein, se penche sur la droite, et fendant les ondes en furie, avance rapidement, comme un cheval emporté dont on a lâché les rênes. Presque en même temps, un éclair illumine la partie d’où venait le vent, c’est-à-dire de bâbord, qui était justement la direction où le bâtiment allait auparavant, et, sous la fugace lueur, se présente aux yeux épouvantés de l’équipage la blancheur écumeuse des lames se heurtant rageuses contre les rochers de la côte.
« Encore quelques minutes de course par la route primitive, et tout était fini pour le bâtiment et pour l’équipage. »
F. Scotti, Capitaine de marine
*Mot en patois napolitain : Appuie ! c’est-à-dire, en langage naval : « incline la direction du navire du côté opposé à celui d’où vient le vent !
Rapporté par Camille Flammarion, dans Après la mort
Passiflore- Admin
- Messages : 1324
Date d'inscription : 28/03/2017
Humeur : Curieuse de tout
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Re: Sauvé du naufrage grâce à une intervention de l’au-delà
Je n'ai pas bien compris la totalité du message, seulement l'idée générale et sa signification.
Peut-être que ne croyez-vous pas à la religion, mais laissez-moi vous raconter ceci : hier soir, j'ai discuté avec un chrétien qui m'a cité un verset biblique où il est dit que Dieu peut déranger 99 personnes pour en sauver une seule.
À ce moment-là, cela m'a rappelé ce message qui y ressemble un peu.
Maitreya- Messages : 143
Date d'inscription : 05/06/2018
Humeur : trop sérieux, trop souriant
Localisation : Un pays qui ne m'appartient pas
Age : 53
Re: Sauvé du naufrage grâce à une intervention de l’au-delà
Ceux qui croient en Dieu y verront immanquablement une intervention divine...
Pour ma part, je reste pragmatique : c'est bien la voix de son père défunt que le capitaine, et les autres membres de l'équipage, ont entendue. Il n'y avait nulle lumière dans le ciel, ni autre manifestation surnaturelle, juste la voix d'un homme, que certains avaient connu de son vivant.
Une fois dans l'autre monde, les défunts ont des facultés dont ils étaient dépourvus du temps où ils vivaient parmi nous. Et donc ils voient, longtemps à l'avance, ce qui va arriver.
En l'occurrence, depuis l'autre monde, le père voyait très bien les rochers, contre lesquels le brick allait s'écraser...
L'équipage, lui, ne voyait rien, car c'était probablement une nuit sans lune (nuit noire).
En faisant entendre sa voix depuis l'au-delà, le père n'a pas seulement sauvé la vie de son fils, mais celles de tout l'équipage.
Cela prouve que du temps où il commandait son bateau, cet homme était quelqu'un de responsable, qui se souciait de la sécurité de tous ses hommes. Ce devait être un bon capitaine.
Passiflore- Admin
- Messages : 1324
Date d'inscription : 28/03/2017
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